mardi 21 septembre 2010

Taxi & Co.

“Bienvenue au Liban!” Cette phrase nous a été dite plusieurs fois depuis notre arrivée à Beyrouth, il y a maintenant plus de 15 jours.La première personne qui nous a gratifié de cette exclamation ne fut pas le douanier mais le chauffeur de taxi de l’aéroport, après nous avoir arnaqué de 40$ sur le prix réel d’une course entre l’aéroport international Rafic Hariri et le centre ville. La capital du Liban sans ses taxis je pense que c’est un Paris sans Tour Eiffel.

 

Pour les reconnaitre aucun soucis:  se sont des voitures à plaques d’immatriculations rouges, avec parfois sur le toit une borne mentionnant “taxi”. Toutefois, il faut faire la différence entre un taxi normal que l’on peut réserver à l’avance et les taxi-services. Se sont ces derniers qui animent la voirie beyrouthine. Pas la peine d’attendre un service, en passant devant vous, il va ralentir et klaxonner frénétiquement. Si votre destination ne convient pas au chauffeur,  vous serez gratifié d’un hochement de la tête vers le haut accompagné d’une levée des yeux vers le ciel. Ce geste qui pour la premier fois s’apparente au dédain n’est qu’une façon simple et efficace de dire non. De plus, si un service vous klaxonne et vous ne désirez pas monter dedans vous pouvez faire ce geste, avec un peu d’entrainement on y prend vite l’habitude; en effet, sur 100 mètres de marche on peut se faire klaxonner par 15 taxi-services…

 

service

 

Un taxi service coûte 2000 livres libanaises soit 1,05 euros. Ce prix modique peut être doublé sur des distances plus longues. Si un service est si peu cher, c’est que l’on n’est pas un client unique, d’autres personnes peuvent monter après vous si leurs destinations correspondent globalement à là votre. De plus, un service peut prendre la liberté de s’arrêter prendre un sandwich ou autre sur son trajet donc attention au timing en cas de rendez-vous!!! Parfois le taxidriver ne parle pas anglais ni français ou votre arabe pauvre en vocabulaire, mais le service c’est aussi l’occasion de rencontrer des personnes de tous horizons, de se faire proposer un pepsi ou une cigarette par le chauffeur, de discuter de la circulation, des libanais et une tendance à faire des remarques sur les jolies filles.

 

Je tenais à publier ce premier article sur les taxis car en arrivant à Beyrouth c’est une des choses qui m’a le plus marqué. En effet, la voirie de Beyrouth est animée par un concert de klaxon incessant qui est loin d’être une musique harmonieuse.  On klaxonne pour avoir la priorité, pour doubler par la gauche ou la droite, pour s’annoncer quand on remonte une rue à sens interdit, parce que il y a un bouchon de 3 minutes et que cela nous énerve ou encore parce que l’on est joyeux de retrouver la maison, etc. Tout ce bruit est marquant et il faut s’y habituer! Maintenant c’est chose faite.

“Service please” “ USJ rue monnot” “ 2000 okay” “ houné*” “choukrane**”

*c’est ici. ** merci

Nathan

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